Raid des TROLLS 2010 en Norvège by Laurent M
160 kilomètres en 6 étapes, c’était le programme de cette édition du raid des trolls 2010 qui c’est déroulé du 11 au 19 juillet. Torrents, passage de gués, descente à pics, mur montagneux, cascades assourdissantes, fjords et dénivelés importants, voila ce qui m’attendait ! Pas très rassurant pour une 1ere expérience…
La Norvège et ses fjords ont offert des paysages magnifiques avec une météo très changeante dans une même journée.
Après un vol de 2h environ de Paris à Bergen et un transfert de 200 kms en voiture, nous voila arrivé au camping d’Ovre Ardal notre premier campement, le long d’une rivière. Nous avons droit à un petit repas de bienvenue, avec du saumon grillé, déjà la convivialité s’installe.
Lundi après midi, le soleil est au rendez vous, briefing, à l’instant du départ, au camping d’Ovre Ardal, la tension monte pour la vingtaine de participants. Transfert à Seim ; 14 kms et 600 de dénivelé positif pour cette mise en bouche.
Départ en côte, dès le premier virage, la 1ere attaque fuse, je suis surpris, c’est Paul Dune qui sort (c’est un coureur très expérimenté sur les raids, MDS, 333 …), le ton est donné. Je reste à porté de fusil, l’ascension est longue avec 6 kms ; puis frontale obligatoire, on aborde la traversée d’un tunnel de 2 kms environ avec 2 pentes très prononcées, il fait nuit noire et très frais à l’intérieur, impressionnant cette sensation, il ne faut pas être claustro. Je recolle au groupe, enfin la lumière du jour et bientôt la descente qui s’amorce. La piste est large et on peut envoyer au milieu de la foret et des moutons. Oubliant toute prudence, on se laisse griser par la vitesse sur la fin du parcours. L’arrivée est jugée à Ofredal au bord du fjord, dans une ancienne scierie transformée en petit musée, le site est magnifique. Je termine 2é dans le même temps que Bertrand K. ; Pierre L. finit 3é à 2 minutes.
Les arrivées sont échelonnées, il y a déjà de gros écarts, quelques ampoules et les premières douleurs, mais tout le monde est satisfait d’avoir pu enfin en découdre.