Juju à la Sainte Baume

Publié le par Running Conseil Lyon

Une course à résumer en plusieurs parties:
1/ L'échauffement: Sur une route communale, le rythme est plutôt tranquille. Ce qui n'est pas plus mal pour s'échauffer. Exception faite de 2 asticots qui font le oneshot mais que l'on ne reverra plus (Julien Navarro le vainqueur et son dauphin Michel Lanne). Les premières pentes m'appellent à la prudence tandis que s'échappent le groupe de poursuivants accompagnée de la belle et talentueuse Lisel Dissler.
2/ Le coup de bourre: Après 40' de course, j'atteinds à mon rythme de croisière. Je grimpe comme un Dawa aux alentours de 1300m/h comme lors de mes séances en côte (mais qui ne durent qu'une heure). Je rattrape donc ceux de devant dans les forts pourcentages (notamment Lisel, Salgues, Nain,...) Je survole le ravito 2 pour faire plaisir aux adeptes du no-stop. Les dernières pentes du pic de Bertagne sont terribles.
3/ L'effet kisscool: On arrive au sommet assiégé par les bourrasques qui décoifferaient même un Barthez.. Astuce jujutrail, se mettre dans la foulée d'un gars qui en chie contre le vent. Je suis frigorifié, mister freeze goût cola. C'est froid, mais c'est pas grâve. On descend enfin sur le ravito du 24e km. Nouvel arrêt ultra éclair, 12" chrono officiel. La suite est plus roulante. Mes jambes et mon souffle ne répondent plus. Lisel se fait la malle. L'euphorie est retombée comme un soufflet. J'enfile gel sur gel quand j'arrive à les ouvrir avec mes doigts gelés.
4/ résurrection: La pente se redresse à nouveau jusqu'au Saint Pilon. Je rattrape Patrice Marmet. Nous avançons sur la crête. Cette fois le vent est favorable. Je déploie mon spinaker en coupe-vent. Ce sera finalement la partie de repos. 4km dans les dalles glissantes et affûtés spéciales technicien virevolant. L'oeil rivé à la fois sur la pose de pied et sur l'itinéraire qui se perd dans les pierriers. Arrive enfin la descente de 6-7km sur Cuges. On m'annonce un traileur pas loin devant.
 5/ Final en eau de boudin: Je fonds sur lui tel un aigle de Tolède sur sa proie à 600m de la ligne. Juste le temps de lui proposer de finir ensemble. Pas de réponse claire et nette. Il me bloque à l'intérieur du dernier virage et passe la ligne 1m devant moi.  Je ne nommerais pas Franck Salgues mais je n'aurai pas de pitié la prochaine fois quitte à vomir, ce qui n'est vraiment pas dans ma nature.
8e dans les classements mais 7e ex aequo pour ma conscience sachant que j'ai terminé au ralenti pour l'attendre. En tout cas, que des cadors devant moi et même un parisien. Mais comment font-ils pour s'entrainer ??!?


1 NAVARRO JULIEN 164 AS MONACO TRIATHLON 03:54:48
2 LANNE MICHEL 123 ESCLOPS D AZUN 04:09:39
3 NAIN SEBASTIEN 162 TEAM PLATINIUM 04:15:07
4 MAURIES BENJAMIN 151 AS MINORANGE 04:16:32
5 MARCZYK STEPHAN 277 RUNNING EVASION 04:17:08
6 ZAUGG JEAN MARC 244 THALES SPACE RUNNERS 04:17:34
7 SALGUES FRANCK 213 MALLEMORT 04:20:34
8 LANTUEJOUL JULIEN 124 TEAM SOULARAY 04:20:37
9 DISSLER LISEL 70 TEAM ALTECSPORT 04:21:20
10 BATTESTI HUGO 17 TEAM WATT ALPANA 04:23:54
11 GRISEL RAPHAEL 104 CRABE 04:26:25
12 MARMET PATRICE 265 AIX ATH ENDURANCE SHOP 04:28:46

 

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